L'initiative "Pacte vert pour l'Europe" de 2019, que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé "La marque de fabrique de l'Europe", est fondée sur le rôle traditionnel de l'UE en tant que pionnier dans la fixation d'objectifs ambitieux et la promotion de la coopération mondiale dans les politiques environnementales, ainsi que la promotion du développement durable en Europe et au niveau mondial.
Avec un financement prévu de 250 milliards d'euros, le "Pacte vert" de l'UE est l'un des projets les plus ambitieux que l'UE ait mis en place jusqu'à présent - visant rien de moins que "l'Europe devienne le premier continent climatiquement neutre".
Bien que l'UE reste le plus grand marché unique du monde, les objectifs ambitieux du "Pacte vert" de l'UE ne peuvent être atteints que par de nouveaux modèles d'échange avec d'autres grandes économies. Les économies de la région Asie-Pacifique resteront les plus dynamiques en comparaison mondiale. Elles aussi subissent actuellement des transformations majeures. C'est dans ce contexte qu'elles ont été choisies comme points de référence pour le projet de recherche.
L'accent est mis sur quatre pays - la Chine, l'Inde, Singapour et le Japon - qui se trouvent à des stades différents de leur processus de transition écologique et qui représentent 50 % de la population de la région.
Quelle est la perception du Pacte vert de l'Union européenne dans ces États clés de la région Asie-Pacifique ? Quels sont les domaines de coopération possibles dans la politique et les affaires ? Comment établir un dialogue significatif entre les deux régions ? Et le cadre actuel des accords commerciaux bi- et multilatéraux est-il approprié pour atteindre les objectifs du Pacte vert de l'UE ?
Le projet vise à contribuer au rôle de l'Union européenne en tant que puissance normative dans l'élaboration de cadres multilatéraux afin de mieux atteindre les objectifs envisagés dans la COP21, l'Agenda 2030 et d'autres accords mondiaux sur le développement durable.
La durabilité est donc comprise dans une approche transversale large. Les départements "Agenda 2030" et "Asie-Pacifique" à Berlin ainsi que l'antenne de Bruxelles sont impliqués aux côtés de la KAS.
Le projet adopte une méthodologie de recherche qualitative, ciblant des experts et des groupes de discussion de haut niveau dans les quatre pays.
À partir d'un webinaire de lancement, des experts nationaux issus d'institutions politiques, de l'industrie, d'ONG, des médias et du monde universitaire ont été identifiés. Cela inclut les partenaires du projet de l'IMT Ghaziabad et de l'Université normale de Pékin.
Webinaires:
- 20 octobre 2020 – The EU Green Deal and External Policies – The Case of India
- 6 novembre 2020 – The EU Green Deal and External Policies – The Case of China
- 1 mars 2021 – The European Green Deal and Japan’s 2050 Zero-Emissions Goal
- 25 mars 2021 – From Digital Transformation to Green Transition – An EU-Asia Perspective
- 22 avril 2021 – The European Green Deal and the Singapore Green Plan 2030 – Building Bridges for Green Transition
- 29 octobre 2021 – The European Green Deal – Roadmap to a Sustainable World? – Konrad-Adenauer Stiftung, Department Agenda 2030
- 28 novembre – 1 December 2021 – The EU and global transformation(s): Converging on the path to net-zero? – Konrad-Adenauer Stiftung
Conférence
30 septembre 2021 : « EU’s Green Deal and EU-ASEAN Cooperation on Post-pandemic Green Recovery » par Dr Sonia Chikh M'Hamed pour l'Asian Vision Institute (Cambodge)
Workshop 'Decarbonisation strategies in Asia'
1-2 Decembre 2022, Brxelles et en ligne - Cliquez ici pour télécharger le programme.
Présentation des principales conclusions à un public international avec la participation d'experts d'Asie-Pacifique et d'Europe.
Au total, une cinquantaine d'experts sont impliqués dans le projet, ce qui permet d'avoir des perspectives complémentaires et d'apporter un large éventail de sujets liés au développement durable tels que la connectivité, la mobilité, le marché de quotas d'émission, etc.
Le projet aboutira à trois courts documents d'orientation et à un rapport final, qui seront distribués aux décideurs en Europe et dans la région Asie-Pacifique. Les principales conclusions seront également présentées lors de deux ateliers à Bruxelles et à Shanghai.
En outre, le projet contribuera à l'établissement de réseaux transnationaux et ouvrira des possibilités de collaboration future.
Dr Sonia Chikh M’hamed, ESSCA Shanghai & Angers & EU*Asia Institute