En France, on la prend avec des pincettes : la proportionnelle. Quand on en parle, c’est éventuellement pour évoquer une « dose », lors d’élections futures. Peut-être. Et puis, non. Trop risqué : majorités instables, coalitions bancale, jeux politiciens.
Ailleurs, juste derrière nos frontières, en Allemagne ou aux Pays-Bas, le scrutin proportionnel est non seulement le cas normal, mais il est appliqué de manière intégrale. Parfois un peu plus soft, comme en Allemagne, avec un seuil électoral à 5% des votes pour éviter un éparpillement en groupuscules au Parlement. Parfois de façon radicale, comme aux Pays-Bas, où l’on ne s’émeut pas d’y voir représentés jusqu’à dix-sept partis différents.
Cela tombe bien, ces derniers jours, il y a eu deux belles opportunités d’étudier cet épouvantail de la proportionnelle de plus près. D’abord les élections régionales dans deux Länder allemands frontaliers de la France: le Bade-Wurtemberg et la Rhénanie-Palatinat. Puis dans la foulée, les législatives néerlandaises.
L’occasion d’inviter les auditeurs d’Euradio à faire un stage d’observation en deux parties:
En cliquant sur les liens, vous retrouverez les deux éditos, en format audio et texte.