Thomas Hoerber, directeur de l’Institut EU*Asia de l’ESSCA et expert en politique spatiale, a récemment participé à l’atelier Space for Arctic de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui s’est tenu à Tromsø, en Norvège, les 2 et 3 juillet. Organisé en collaboration avec Eurisy, l’Agence spatiale norvégienne (NOSA) et l’Institut polaire norvégien (NPI), cet événement important s’inscrit dans le cadre des programmes “ESA Accelerators” et “Civil Security from Space”.
Le workshop de deux jours, dirigé par Pascal Legai du cabinet du directeur général de l’ESA, a rassemblé une série d’experts de l’espace et de l’Arctique, des représentants de l’industrie, des communautés d’utilisateurs et des chercheurs. Il avait pour objectif d’explorer le potentiel des technologies spatiales pour l’Arctique, les effets majeurs du changement climatique et d’identifier les besoins pour développer de nouveaux programmes et de nouvelles technologies.
Le workshop a été organisé autour de trois panels thématiques, chacun répondant à un défi spécifique auquel l’Arctique est confronté :
1. Développement économique durable : ce groupe a examiné comment les technologies spatiales peuvent soutenir la croissance durable dans la région arctique.
2. Sécurité : les discussions ont porté sur le renforcement de la sécurité par l’amélioration des systèmes de surveillance et de communication.
3. Défis climatiques et environnementaux : ce panel a abordé les questions urgentes du changement climatique et de la protection de l’environnement dans l’Arctique.
Thomas Hoerber a partagé son expertise lors d’une table ronde animée par Bruno Reynaud de Sousa. Aux côtés d’autres experts tels que Laurent Jaffart, Rolf Skatteboe, Morten Høglund et Aleksandra Bukała, il a participé à un échange enrichissant qui a permis de mieux comprendre les enjeux politiques et les orientations stratégiques de la région arctique.
La participation du professeur Hoerber au workshop Space for Arctic souligne son intérêt pour une politique spatiale qui réponde aux défis mondiaux. Ses contributions ont non seulement mis en évidence le lien entre les technologies spatiales et la durabilité de l’Arctique, mais ont également souligné l’importance des efforts de collaboration pour faire face aux effets du changement climatique.